Au commencement, entre Priscilla et Leo, c'était l'amour fou. La "robote", pourvue d'intelligence artificielle, a évolué en analysant les données de son double humain. Rapidement autonome, elle est devenue son égale. Et a continué à évoluer. Un jour, elle détecte des bugs chez Leo, conclut à une anomalie et décide d'éliminer le jeune homme. Est-elle coupable? Et peut-on l'inculper? Ces questions ont passionné Leila Delarive, fondatrice de The Empowerment Foundation, qui est à l'origine de ce procès fictif. Au-delà du spectacle mené de mains de maître du barreau par les avocats Marc Bonnant et Nicolas Capt entourés de spécialistes et experts, "Le Robot qui m'aimait" veut interroger le spectateur (qui endosse quant à lui le rôle de juré) sur l'intelligence artificielle, les évolutions technologiques et leurs implications. Captivant.