Tour à Anzère à e-bike

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Anzère est une station qui s’est développée à la moitié du XXe siècle. En 1960, il n’y avait que cinq chalets sur le territoire actuel. Si la station s’est bien étendue depuis cette époque, elle conserve une taille humaine. Anzère est entourée de forêts de sapins et de mélèzes. Il faut toujours se méfier des chiffres, la réalité du terrain diffère parfois des projections mathématiques. Si sur le papier cette sortie semble très facile, ce n’est pas si vrai. Le vélo à peine enfourché, le coeur s’emballe. La première pente est brutale, c’est très pentu et la motricité n’est pas facile à trouver. Heureusement, cette intensité est brève.

Le chemin qui va en direction des mayens du Gô est plus progressif. Les pulsations baissent, on peut pleinement profiter des paysages. La combe d’Arbaz se dévoile à  vous, c’est grandiose. Pendant l’hiver, c’est un lieu observé par l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches. La descente qui suit est rapide, ne vous laissez pas griser par la vitesse. Par moment, le tracé s’approche du bisse d’Ayent, mais ce dernier est très fréquenté. Evitez d’y aller à vélo ! La région d’Ayent- Anzère est très sèche. Les paysans ont construit trois bisses sur cette commune. Sachez que les premiers bisses datent du milieu du XVe siècle.

Le tour se termine en passant par les quartiers du Chamossaire, de Pralan et des Audannes. Le revêtement des chemins et des sentiers se compose de graviers, de cailloux, de racines et en automne d’aiguilles de mélèzes. Cette boucle n’est pas hypertechnique, mais il ne faut s’y aventurer que si on possède un minimum d’expérience en tout-terrain.