Randonneurs VS cyclistes : à qui appartient la montagne ?
Une solution au conflit entre les vététistes et promeneurs
Les sentiers de montagne sont autant utilisés par les randonneurs que les vététistes. Mais avec le succès croissant de ces deux activités, les conflits augmentent. Faut-il se résigner à des chemins séparés ou les deux parties peuvent elles coexister pacifiquement ? Plusieurs régions touristiques ont pris leur décision et envoient un signal clair.

La montagne serait-elle en train de perdre son statut d'Eden de tranquillité ? Avec la popularité grandissante des VTT et des vélos électriques, les chemins de randonnée deviennent de plus en plus étroits et des conflits éclatent régulièrement. Certains cantons ont décidé d'empoigner le problème, à l'instar de Berne et du Valais.
Séparation ou coexistence : quel chemin mène à la paix ?
La question de savoir si des chemins séparés ou communs pourraient être la solution divise l'opinion.
Dans un reportage diffusé sur SRF, les partisans des voies séparées, comme Michael Roschi, directeur général de Swiss Hiking Trails, avancent l'argument de la sécurité et de la tranquillité pour les deux parties.
D'autres, comme l'association BEBike, plaident pour une coexistence harmonieuse, qui exige toutefois un comportement respectueux et attentionné de la part de tous.
Le Canton de Berne s'engage pour la cohabitation
Le canton de Berne a tranché en inscrivant la coexistence du VTT et de la randonnée dans le Code de la route, ce qui permettra d'apporter une solution concrète pour l’entretien et l’aménagement de nouveaux sentiers.
Cette décision suit l'exemple de cantons touristiques comme les Grisons, le Valais, Uri et le Tessin, qui misent avec succès sur cette coexistence.