Dans le film « Les petites fugues », le valet Pipe le traitait de « gros tas de cailloux ». On le lui accorde, avec ses airs de baleine endormie, ce n’est pas le plus aérien des sommets. Mais de là-haut, la vue à 360 degrés demeure très belle. Elle récompense les promeneurs les plus courageux qui optent pour une heure trente d’ascension à la force du mollet. Les plus flemmards emprunteront la télécabine. Au menu, la chaîne des Vanils, les Alpes bernoises, le Mont-Pèlerin, que l’on reconnaît à son antenne, le Mont-Blanc et même la pointe du Cervin. Le chemin du retour passe par Tremetta (suivre les panneaux du tourisme pédestre), puis direction Gros-Plané-Les Paccots. En arrivant à Gros-Plané, on peut s’octroyer une pause à la buvette d’alpage, non sans avoir vérifié l’heure du dernier funiculaire nous ramenant au plancher des vaches, au risque sinon de devoir le rallier à pied.

1663 Moléson-Sur-Gruyères