Entre les allées des zoos, personne ne s'arrête pour observer ici un lynx, là des marmottes ou encore plus loin un couple de loutres. C'est bien le paradoxe: si, dehors, toute activité sociale a été réduite au minimum pour contrer l'épidémie du covid-19, les parcs animaliers continuent de tourner au même régime, prodiguant chaque jour les soins nécessaires aux animaux et remplissant leurs écuelles.

Des charges mais pas de recettes

En l'absence de visiteurs, les parcs animaliers se voient privés d'une importante rentrée d'argent (la recette des billets d'entrée) tout en continuant de devoir assumer des charges quasiment identiques. La situation devient de plus en plus intenables pour les acteurs du milieu qui ont décidé d'interpeller le gouvernement.

Une lettre au Conseil fédéral

Sept zoos et parcs animaliers romands (dont le Zoo de Servion, le Parc animalier la Garenne, le Zoo des Marécottes ou encore Aquatis) ont écrit une lettre commune au Conseil fédéral, afin d'ouvrir le dialogue sur de potentielles aides, au même titre que les milieux culturels ou des loisirs. Ils demandent notamment d'examiner la possibilité de mettre en place des fonds non remboursables.

A quand la réouverture ?

Les parcs animaliers espèrent rouvrir leurs portes le 8 juin. Ils n'ont cependant aucune certitude, ni quant à la date de réouverture, ni quant aux conditions dans lesquelles celle-ci pourrait se faire pour rattraper le manque à gagner des derniers mois tout en respectant les consignes de sécurité.