Le spectacle renversant du Sanetsch
Balade panoramique à la source de la Sarine
Sur les hauts de Savièse, le glacier de Tsanfleuron se fait toujours plus petit. S’il devient difficile de l’approcher, les lapiez de calcaire blanc valent à eux seuls la balade.
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Départ du col du Sanetsch – ou col de Sénin – à 2253 m d’altitude. Avant de vous élever sur les traces du glacier de Tsanfleuron, le plus grand du massif des Diablerets, gagnez l’éminence à l’est du parking. Vous y apprécierez la vue en direction du Valais, avec en tableau de fond la Dent-Blanche, le Cervin, la Dent-d’Hérens et la Tête-Noire, et de l’autre côté sur le lac de Sanetsch et les Alpes bernoises. Les linaigrettes blanches tapissent les rives de deux étendues d’eau que vous longez dans une herbe rase.
Votre chemin rejoint une petite rivière à votre droite: c’est la Sarine, à son berceau ! Les sentiers se multiplient à l’ombre du Mont-Brun et du Sex-des-Fours. Rien ne vous empêche de gambader à votre guise, et de tenter votre chance sur un névé pentu. Le torrent à gauche, le Lachon, vient tout droit du glacier. Celui-ci semble reculer au fur et à mesure que l’on avance, et se cacher derrière un rempart de roches noires. Le chemin qui devrait y mener, à droite du Lachon, a été effacé par les éboulis.
Il faut longer un moment le torrent pour dénicher un gué et s’aventurer dans les roches calcaires escarpées. Où une végétation rase a déjà pris possession des anfractuosités. Que vous ayez touché ou non le glacier, vous pouvez reprendre à la descente le sentier qui vient de la cabane de Prarochet, puis traverser la cuvette du Lachon. Sous vos yeux s’étalent 9 km2 de roche blanche sculptée en vagues, failles et creux. Agrémentée d’edelweiss, d’aconits et d’autres fleurs alpines, la traversée est de toute beauté, mais gare aux chutes !