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Du Marchairuz jusqu’au pied du Mont-Tendre, on croise peu de marcheurs. Le tracé est vallonné, agréable, les sentiers larges, ombragés, bien indiqués. Et les murets de pierres sèches sont omniprésents; si les uns sont en ruine, d’autres ont été magnifiquement remis à neuf.

Ceux que vous franchissez en pleine forêt vous rappellent qu’auparavant il y avait là des pâturages. Dense au départ, la forêt se disperse à l’approche des pâturages. Les premières vues sont côté France. En 1h20 vous voici à l’alpage du Grand Cunay, entouré de ses beaux épicéas (on fera abstraction du bâtiment moderne et de ses antennes). Le son des cloches des troupeaux, omniprésent, vous accompagne ensuite jusqu’au sommet du Mont-Tendre (1679 m), d’où l’on voit Genève. L’endroit est très fréquenté, particulièrement sur le versant donnant sur la buvette d’alpage du Mont-Tendre et ses délicieuses spécialités, située à un quart d’heure. 

Fréquenté également, le parcours menant au col du Mollendruz emprunte de larges routes forestières ou des sentiers herbeux dégagés, dans l’odeur chaude des sapins. Tout près pourtant, le lac de Joux reste invisible. Les premières fraises des bois  nous offrent le dessert au Mazel; on traverse ensuite un grand plateau sillonné de routes goudronnées, jusque sous la buvette d’alpage de Châtel. La balade se poursuit par le petit étang Pro Natura de la "Combe de la neige", puis par les toblerones de béton perdus en forêt. A défaut d’un restaurant ouvert au col du Mollendruz, c’est la petite buvette Nordic Sport et ses glaces qui nous fait de l’oeil à l’arrivée.