Vaud: les Alpes loin des stations

Cette randonnée à raquettes inédite, à l’écart des sentiers battus, vous emmène à La Sia (1464 m) pour une vue à couper le souffle sur toute la région.

Itinéraire

De la gare des Planches, sur la ligne Aigle-Sépey-Diablerets, nous suivons le balisage pédestre pour La Forclaz. On coupe la route, et un chemin en forêt, d’abord en pente douce, puis par des lacets plus raides, nous amène à l’entrée du village de La Forclaz. Traversons la route et, en tirant à droite, élevons-nous vers un chalet isolé. On rejoint une route en général déneigée que l’on suit à droite jusqu’à la forêt. Il nous faudra peut-être brièvement déchausser pour traverser le bois. Ensuite, on continue en s’élevant parallèlement à la route. Bientôt, un passage déboisé s’ouvre à main gauche pour grimper dans la pente. Après un hangar sur un chemin, on escalade le sommet de La Sia à 1464 m. La vue sur la vallée des Ormonts et le massif des Tours d’Aï est spectaculaire. Redescendons sur le chemin que nous suivons à gauche jusqu’au chalet de Pra Mouy. Continuons à gauche entre la route et la pente et gagnons en descente La Forclaz dans un joli vallon ensoleillé. Au village, on fera une halte au bistrot et on grimpera vers l’église en bois.

Retour en pente plus douce
En repartant vers Le Sépey, nous retrouvons à droite notre sentier pour redescendre sur Les Planches. Avant de reprendre le train, un bonus: empruntons le sentier qui conduit à droite au beau pont historique. Enjambons la Grande Eau et montons jusqu’à une petite route que l’on suit à gauche pour rejoindre la route du Sépey. On gagne à gauche la gare des Planches en franchissant le pont routier et ferroviaire.

En pratique

Carte au 1:25 000: Les Diablerets, feuille 1285
Départ: gare des Planches sur la ligne Aigle-Sépey-Diablerets et sur la route Le Sépey-La Forclaz
Difficulté: minime par bonnes conditions. De brefs passages en pente forte ou en dévers requièrent un minimum d’attention. Les parties non balisées exigent un peu de sens de l’orientation
Dénivellation: environ 500 m
Durée: environ 4h

Fribourg: montée au sommet à travers bois

Un itinéraire qui nous emmène au point culminant du massif du Gibloux (1204 m), bastion des Préalpes.

Itinéraire

A l’arrêt du car venant de Bulle (côté forêt), prenons le chemin qui monte dans le bois. On rejoint une route forestière balisée pour la raquette que nous suivons à droite. Au bout d’un demi-kilomètre, bifurquons à gauche pour gagner l’arête. On la remonte à droite jusqu’à une table et des bancs pour le pique-nique, au lieu-dit La Cierne. Nous quittons ici l’itinéraire balisé pour prendre à gauche le Sentier botanique forestier du Gibloux (SBFG). On atteint bientôt une clairière et on aperçoit la tour des télécommunications. Attaquons la montée finale en nous élevant à droite, puis en revenant à gauche dans la forêt. On passe à côté de la fontaine à Catillon et, peu après, on débouche sur la crête que l’on suit à droite jusqu’au sommet du Gibloux. Attention aux chutes de glaçons, restons à l’écart de la tour. Le coup d’œil sur la Gruyère et la chaîne des Muverans est magnifique. Continuons sur le chemin qui parcourt l’arête. On regagne en descente La Cierne. Ici nous prenons le Sentier botanique forestier du Gibloux (SBFG) à gauche.

Descente à travers les pâturages
La descente en forêt est assez raide et on coupe bientôt un large chemin damé. Continuons tout droit, puis sortons à découvert et cheminons à droite dans de magnifiques pâturages dominant le chalet d’alpage des Troncs. Sans trop descendre, on rejoint la route de Sorens, où nous déchaussons pour remonter en quelques minutes à droite jusqu’au camping. On pourra se désaltérer au bistrot en attendant le car du retour ou avant de reprendre le volant.

En pratique

Cartes au 1:25 000: Moudon et Gruyères, feuilles 1224 et 1225
Départ: Camping de Sorens, accessible par bus de Bulle ou de Romont
Difficulté: aucune par bonnes conditions, mais un minimum de sens de l’orientation est requis hors itinéraire balisé. A éviter par mauvaise visibilité
Dénivellation: moins de 200 m
Durée: environ 2h30

Neuchâtel: en liberté sur les crêtes du Jura

Une balade traversant la vallée des Ponts avec ses airs de taïga direction le Mont-Racine, à 1439 m.

Itinéraire

De la gare de La Sagne-Le Crêt, traversons la plaine en direction du hameau que nous apercevons de l’autre côté. On atteint une rivière, le Grand Bied, qu’on longe à droite pour trouver un pont. Gagnons les fermes de Marmoud. Le Sentier des statues est bien indiqué. La montée est raide et sinueuse, le sentier pas toujours bien visible, mais les statues nous guident et agrémentent notre ascension. Un refuge nous invite à reprendre notre souffle, puis nous reprenons la montée jusqu’à la sortie de la forêt. On aperçoit le chalet d’alpage de La Grande Racine, mais nous continuons à monter sur la droite en direction d’un indicateur du tourisme pédestre. Nous suivons le balisage, franchissons un rideau d’arbres et bientôt la pente se redresse. La progression en dévers peut être fastidieuse selon les conditions. Le chemin pénètre dans la forêt, puis débouche sur la crête, d’où nous découvrons d’un coup la vue époustouflante. Il suffit de suivre à gauche l’arête jusqu’au signal géodésique couronnant le sommet du Mont-Racine.

Retour en pente plus douce
Le retour peut s’effectuer par le même chemin, mais on peut éviter les pentes raides du Sentier des statues en passant par le chalet de La Grande Racine. On continue ensuite sans changer de direction jusqu’au chalet de La Charbonnière. Une fois arrivés à ce point, on descend sur sa gauche pour trouver un chemin qui traverse un bois, fait un grand virage à gauche, puis amorce la descente dans la forêt jusqu’à Marmoud. De là nous retraversons la plaine pour gagner la gare de La Sagne-Le Crêt.

En pratique

Carte nationale au 1:25 000: Val-de-Ruz, feuille 1144
Départ: Camping de Sorens, accessible par bus de Bulle ou de Romont
Difficulté: minime par bonnes conditions. Les pentes du Sentier des statues sont fortes. Le passage en dévers sous la crête peut être délicat par neige soufflée ou verglacée. Bonne visibilité indispensable
Dénivellation: 400 m
Durée: 4h30

Valais: où règne le silence de la montagne

A quelques pas de Martigny, la montée à l’alpage de L’Arpille nous emmène à 1813 m.

Itinéraire

De l’arrêt du car Ravoire-Feylet, montons jusqu’au chemin goudronné qui grimpe à gauche dans le hameau de Chez-les-Proz. Après le dernier chalet, on chausse les raquettes, et un joli chemin nous amène aux chalets de Chez-les-Pillet. Continuons de monter dans la même direction (indication Le Cœur). On pénètre en forêt pour déboucher dans une clairière avec des chalets, Plan Bocon, où nous faisons une première pause. A gauche du chalet Gai-Matin, on découvre un oratoire. Notre chemin passe à gauche, revient à droite et rejoint rapidement une route forestière que nous suivons à gauche sans grande dénivellation. On sort du bois pour passer sous les chalets des Clous. Après un tronçon en forêt, on atteint une route damée que l’on suit brièvement à gauche en descente. On trouve alors l’itinéraire balisé pour la raquette que nous suivons à droite. La montée raide conduit à un pâturage d’où l’on aperçoit bientôt les chalets d’alpage de L’Arpille. Au chalet supérieur, un banc et une table nous permettront de pique-niquer face à un panorama grandiose sur le massif du Trient, le Grand-Combin, le Mont-Blanc de Cheillon et les Alpes bernoises.

A travers les épicéas
Redescendons brièvement sur notre itinéraire de montée, puis suivons plus à gauche l’itinéraire balisé pour la raquette. La pente est agréable, et une route forestière pénètre dans une forêt d’épicéas. Après une épingle à cheveux à droite, au bout d’un kilomètre, on retrouve à gauche notre chemin de l’aller qui nous ramène à Ravoire.

En pratique

Carte au 1:25 000: Sembrancher, feuille 1325
Départ: Ravoire, arrêt du car Feylet (terminus de la ligne Martigny-Ravoire)
Difficulté: minime par bonnes conditions, mais attention! les chemins peuvent être verglacés lorsqu’il n’a plus neigé depuis longtemps
Dénivellation: 650 m
Durée: environ 4h30

Jura: entre ciel et lacs

Moins fréquenté que son voisin le Chasseral, le Mont-Sujet est un vrai paradis pour la raquette avec ses grands espaces et sa vue inoubliable.

Itinéraire

En sortant du bus, traversons la route et grimpons à gauche des téléskis. Nous rejoignons rapidement une route d’alpage non déneigée qui pénètre en forêt. La montée en pente douce est agréable. Bientôt, on sort à découvert et au bout de 300 m nous bifurquons à droite pour gagner le chalet de Noire Combe. Passons à gauche des téléskis et trouvons un passage dans la clôture. Un chemin peu visible continue au-delà. On monte en pente douce sur un demi-kilomètre, puis, en tirant à droite, on gravit les pentes soutenues. On aperçoit bientôt la croix du sommet du Mont-Sujet. C’est le moment de nous octroyer un instant de pause dans ce lieu d’une beauté hors du commun. Continuons en descendant à droite de nos traces de montée vers une ferme, la Bergerie du Mont-Sujet, dite aussi Bergerie du Bas.

Descente à travers les pâturages
Poursuivons ensuite notre chemin sur la route d’alpage jusqu’à la ferme suivante, la Bergerie du Haut. De là, nous escaladons le point culminant du Mont-Sujet, à 1382 m d’altitude, d’où la vue est à couper le souffle. Nous revenons sur nos pas jusqu’à la Bergerie du Bas. Restons sur la route jusqu’au virage à droite. Là nous suivons le chemin qui continue dans la même direction et nous retrouvons bientôt nos traces de montée qui nous ramènent aux Prés d’Orvin.

En pratique

Carte nationale au 1:25 000: Chasseral, feuille 1125
Départ: terminus du bus 70 pour les Prés d’Orvin au départ de la gare de Bienne. En voiture, de Bienne direction Saint-Imier, puis à Frinvillier direction Orvin
Difficulté: minime. Il n’y a pas de balisage sur les crêtes. On n’entreprendra donc cette randonnée que par bonne visibilité. Un minimum de sens de l’orientation est requis
Dénivellation: environ 400 m
Durée: environ 4h
Suggestion: si l’on souhaite une balade plus courte (2h30), on s’arrêtera au premier sommet point 1337.4 et on reviendra aux Prés d’Orvin par le même chemin

Par Rédaction - 18 nov. 2015